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Mohamed K. se plaint des «contrôles au faciès» et clame sa «haine des flics».

Moi : «Pourquoi vous nous contrôlez et pas eux ?» (le « eux » désignant des jeunes de type caucasien).
Tout avait pourtant si bien commencé entre Mohamed K. et la police. La réalité s’en est mêlée. Résultats des contrôles : un désamour profond pour la maréchaussée.
Inspecteur Derrick, Colombo, Alerte Cobra, ces séries policières, et tant bien d’autres, ont bercé mon enfance. Comme les Funky Cops, de la série du même nom, je rêvais d’arrêter des gangsters sur des tubes endiablés des stars du disco. Ainsi en grandissant, j’avais une certaine admiration pour les hommes de l’ordre, les inspecteurs de police ainsi que la police en général. En outre, à cette période de ma vie, l’image de l’homme en uniforme qui demeurait dans ma conscience était celle d’une personne «cool», avec des valeurs morales, dont le rôle principal est de rassurer la population tout en veillant sur la ville. […] Seulement voilà, à l’âge de 15 ans la réalité me rattrape, au moment où je me retrouve, les deux mains sur un mur et les jambes écartées, à être palpé par un policier pour un contrôle d’identité, mon premier contrôle d’identité. Bien qu’un peu chamboulé par ce contrôle puisque je n’ai enfreint aucune loi, je relativise la chose en me disant que ces messieurs ne font que leur boulot. Toutefois, ce relativisme, a laissé place à une incompréhension au cours des autres contrôles. […] Toutefois rassurez-vous, je n’exprimerai jamais cette haine à travers une agression verbale ou physique. A moins d’être en état de légitime défense. Et aux personnes qui me diront qu’il existe des flics « bons » et des flics «cons», je leur retoque que, bizarrement, tous les flics que j’ai croisés étaient crétins. A l’exception d’un ou deux.
Le Bondy Blog

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