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Juste après avoir annoncé, mi-septembre, qu’il se fichait de 47% de l’Amérique, Mitt Romney a affirmé que ses origines caucasiennes lui nuisaient dans la course à la Maison Blanche.
Tout aurait été différent, a-t-il estimé, si seulement ses parents avaient été Hispaniques.

«Si mon père était né de parents mexicains, j’aurais plus de chances de gagner la présidentielle, affirmait-il dans une des vidéos postées par le site Mother Jones. Malheureusement, ses parents étaient des Américains qui vivaient au Mexique […] Je veux dire, je blague, mais ce serait utile d’être Latino.»

Son voeu a presque été exaucé quelques jours plus tard quand, invité à défendre ses propos sur la chaîne latinoaméricaine Univision, il est apparu un peu plus bronzé que nature.
Ridicule à part, la phrase de Romney marque un dilemme grave pour les Républicains. Les Latinos représentent 10% de l’électorat américain, et encore plus que cela dans plusieurs swing states (12% dans le Colorado, 14% dans le Nevada, 17% en Floride…).
Mais l’histoire d’amour entre la communauté hispanique et Romney, crédité de moins de 25% de leur vote par plusieurs instituts de sondages, est plus que compliquée, au point que CNN lui a assigné, parmi ses objectifs essentiels du débat du mardi 16 octobre, celui de «parler de manière crédible aux Latinos», chez qui il doit affronter un «manque décourageant de soutien» qui pourrait lui coûter l’élection. (…)
Slate
Voir : Patrick Sébastien : « Qu’est-ce que j’aimerais être juif, noir… »

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