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(…) Ni demi-mesure, ni machine arrière. Houria Bouteldja défend bec et ongles l’inexistence du racisme anti-blanc dans la société française. Point barre.
« L’idée d’un racisme anti-blanc est un renversement de la situation. C’est une inversion des rôles destinée à brouiller la notion de racisme. Seuls les dominants ont le pouvoir d’être racistes, alors que les dominés réagissent à une violence vécue ».

La militante poursuit en exposant l’idée dans son application concrète. « Un noir raciste, cela ne veut rien dire. Une personne issue de l’immigration qui dit “sale blanc” peut éprouver de la haine, de la rancœur ou de l’amertume, certes. Mais ce n’est pas du racisme ».

Pour Houria Bouteldja, la question doit être ramenée au plan politique. « Il faut comprendre le racisme comme système de domination global. Le racisme anti-blanc n’est qu’une forme dévoyée d’antiracisme pour soutenir le racisme. Celui-ci est devenu institutionnalisé et cela n’est pas uniquement le fait de la droite ou de l’extrême-droite, mais de tout le champ politique français ». La porte-parole du PIR déclare vouloir « rompre l’isolement » des quartiers défavorisés tout en revendiquant l’indigénat.
Un paradoxe qu’elle s’empresse d’éclaircir. « Pendant trente ans, la revendication consistait à dire “on s’en fout, on est chez nous”. Ce discours citoyen n’a strictement rien donné. Nous sommes toujours discriminés et considérés comme moins français que les autres. Des indigènes de la République.

Au bout d’un moment, il faut résister. La société ne comprend que les rapports de force ».

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