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Les islamistes maliens du groupe Mujwa ont menacé aujourd’hui d'”ouvrir les portes de l’enfer” aux otages français si Paris poursuit ses appels à une intervention internationale dans le nord du Mali.

“Le premier financier des djihadistes, c’est la France”, a-t-il affirmé, ajoutant que son groupe pouvait essayer d’enlever François Hollande en personne.

[…] “S’il (Hollande) continue de jeter de l’huile sur le feu, nous lui enverrons dans les jours à venir les photos des otages français, morts”, a déclaré Oumar Ould Hamaha, porte-parole du groupe Mujwa (Mouvement pour l’unité et le jihad en Afrique de l’Ouest), faisant apparemment référence à quatre Français enlevés en 2010 dans le nord du Niger et toujours otages. “Il ne sera pas capable de compter les corps des expatriés français en Afrique de l’Ouest et ailleurs”, a ajouté Hamaha, contacté par téléphone. Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), mouvement auquel est lié le groupe Mujwa, a menacé à plusieurs reprises de tuer les otages français si Paris tente de monter une intervention militaire au Mali.
Sept employés de la société française Areva avaient été enlevés en 2010 au Niger. Trois ont été libérés depuis lors.
Oumar Ould Hamaha a précisé que les islamistes opérant dans le Sahara étaient largement financés par les rançons versées, selon lui, par la France et d’autres pays occidentaux. “Le premier financier des djihadistes, c’est la France”, a-t-il affirmé, ajoutant que son groupe pouvait essayer d’enlever François Hollande en personne. “Je me demande ce que dirait la communauté internationale si nous prenions le président français en otage”, a-t-il lancé.
Le Figaro

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