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Dans les quartiers toulonnais, les points de vente, liés au trafic de drogue, ne se défendent pas au prix du sang.
Mais les sommes n’en sont pas moins importantes: de la cité sensible des Oeillets, à Sainte-Musse, au quartier plus paisible de la Rôde, les dealers de cannabis brassent des milliers d’euros (de 2.000 à 7.000 par jour, selon les quartiers), et leurs points de vente attirent, chaque soir, toutes strates de la société. Des artisans, étudiants, des mères de familles…

Parallèlement à ça, les arrestations des «petites mains», placées en première ligne de ces réseaux, se multiplient. Sans qu’il y ait, pour autant, de progrès visibles. “C’est un puits sans fond, une guerre d’usure qui demande beaucoup d’efforts et d’imagination”, reconnaît le commissaire adjoint de Toulon, Didier Andrieux. Et qui risque d’empoisonner, à terme, le cadre de vie de certaines cités. Paisibles jusqu’alors.
Var Matin

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