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Les deux dernières années ont été chargées sur le plan judiciaire pour l’homme qui comparaissait hier devant le tribunal de Belfort.
Lorsque Rafik Atamna est interpellé à Essert au volant de son Audi, le 23 août dernier à 18 h 15, par une patrouille de police qui est au fait de son annulation de permis de conduire, il s’arrête sans problème. Mais après que les fonctionnaires ont vérifié l’absence de documents et lui ont intimé de descendre du véhicule, la situation se gâte.

Rafik Aramna se débat, donne des coups de tête et de pieds, tout en proférant les injures d’usage, genre « bande d’enc…, je vais vous égorger, si je vous revois, je vous fume ».

C’est avec grande difficulté qu’il est maîtrisé et placé en garde à vue. Problème supplémentaire, au moment de la fouille, un sachet de métamphétamine tombe à terre. « Je sais pas ce que c’est », commente-t-il. Et l’on trouve un couteau à cran d’arrêt dans sa ceinture.
Il est entendu le lendemain. Une rébellion ? « C’est du n’importe quoi », répond-il. Le couteau ? Acheté dans un débit de tabac. Les insultes ? Jamais de la vie. D’ailleurs, rajoute le prévenu répondant selon la procédure de comparution immédiate hier devant le tribunal de Belfort, « j’ai pas tapé sur eux, ce n’est pas vrai tout ça. La métamphétamine, je l’ai trouvée par terre à Gray dans une teuf ». De toute façon, continue-t-il, très sûr de lui, « à chaque fois, avec la police, c’est la même chose. Ils disent toujours qu’il y a rébellion et injures ! Avec les gendarmes, ça se passe quand même beaucoup mieux ». Sourire du tribunal. Et conseil du président : « Et bien la prochaine fois, arrangez-vous pour vous faire arrêter en secteur gendarmerie… » […] Le tribunal a prononcé la relaxe pour le permis et l’assurance, mais a condamné Rafik Atamna à un an ferme pour la détention et l’acquisition de stupéfiants en récidive.
Le Pays

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