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Cette semaine, Gilles William Goldnadel revient sur les interventions policières dans les milieux djihadistes antisémites.
J’espérais cette semaine, qu’enfin, je pourrais aborder d’autres sujets de la semaine écoulée que celui de l’islamisme et des polémiques qu’il suscite.
Espoir perdu, à la suite de l’intervention policière contre un réseau djihadiste antisémite. Au-delà de la rapidité d’intervention des services de l’Etat, qu’il convient de saluer,

c’est la déficience générale de la réflexion politique et intellectuelle qui aboutit à ce constat de faillite de la société française.

Le ministre de l’Intérieur a trouvé des mots fermes et justes pour appeler un chat un chat et un islamiste anti-juif, ce qu’il est.
L’erreur involontaire qu’il a cependant commise, en indiquant que les assassinats de Mohamed Merah constitueraient le premier crime de sang perpétré contre des juifs depuis la Seconde Guerre mondiale, est symptomatique de l’état de cécité de la société française qui ne veut pas voir que les attentats de la rue Copernic et de la rue des Rosiers, que l’assassinat contre Ilan Halimi et tous les autres attentats moins marquants mais récurrents commis contre les juifs, représentent les maillons d’une chaîne ininterrompue que l’on n’a pas voulu nommer et encore moins briser.

Est-il encore utile de rappeler que cette chaîne sanglante ce n’est pas l’extrême droite fantasmée qui l’a fabriquée mais un islamisme anti-occidental dont la montée en puissance a été autorisée par un angélisme xénophile d’une irresponsabilité criminelle ?

Lorsque le président Hollande insiste lourdement sur les dangers d’un amalgame avec l’ensemble d’une communauté musulmane que personne ne songe à mettre en cause dans sa globalité, il ne rend service ni à cette dernière, ni au combat nécessaire contre la haine anti-juive et anti-occidentale peut-être irrésistible. (…)
Atlantico

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