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05/10/12 Addendum :

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De nouveaux heurts ont éclaté, dans la nuit de jeudi à vendredi, entre les travailleurs saisonniers Sarahouis et des pauillacais d’origine marocaine.

[…] La bagarre s’est déroulée à partir de 21h30 alors que des Pauillacais d’origine marocaine ont tenté d’expulser les Sahraouis de leur squat. Il s’en est suivi une scène très violente qui a duré environ une heure.
Selon des témoins, des barres de fer, des sabres, des battes de base-ball et des fusils ont été vus. Des coups de feu ont été entendus. Ces heurts n’ont toutefois pas fait de blessés.[…] Sud Ouest

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04/10/12

Mercredi soir à Pauillac, une vive altercation a opposé des travailleurs sahraouis à des Français d’origine marocaine. Pavés et cailloux ont volé dans tous les sens.

Mercredi soir, vers 21 heures, dans le quartier de la gare à Pauillac, les riverains ont pu être témoins d’une véritable bataille rangée qui aura duré une bonne heure et opposé une soixantaine de personnes.
Pavés et cailloux ont volé dans tous les sens… Et sans l’arrivée en nombre des gendarmes, plus de quarante militaires, l’affaire aurait sans doute pu très mal se terminer. Les forces de l’ordre n’ont « relevé » que trois blessés légers. Le « trouble » aurait pour origine un différent survenu dans l’enceinte de la salle de prière où se rassemblent les musulmans de la ville. (…)
Selon le maire, « la provocation viendrait des Sahraouis dans ou aux abords du lieu de culte ». Il explique aussi l’affrontement par « une main-d’œuvre clandestine ». Ces mêmes travailleurs espagnols, « très précaires », et que des sociétés de prestation de travaux viticoles « font travailler à des tarifs très bas dans les châteaux ».
Au sein de l’association des musulmans de Pauillac, qui compte un grand nombre de Français d’origine marocaine, un adhérent parle d’un « manque de respect » qui a tout déclenché. «. Ce sont des musulmans. Il était donc normal de leur ouvrir les portes de la salle de prière.
Et puis un jour, l’un d’entre -eux est rentré avec un drapeau du Sahraoui. Par la suite, ils ont continué à provoquer nos parents et les personnes âgées qui fréquentent la salle. Des coups ont été échangés. Lorsqu’on a voulu aller les voir dans leur squat et pour leur demander d’arrêter, nous avons été caillaissés ! ».
Du côté des travailleurs sahraouis, le son de cloche n’est évidemment pas le même. Ely Abderrahmane Ould Chouaib, leur représentant, affiche un passeport mauritanien et un titre de séjour espagnol.

Et s’il admet être entré une fois dans la salle de prière avec un tee-shirt flanqué de « Sahara Occidental libre », il assure que « ce n’était pas pour provoquer ».

Il est venu travailler à Pauillac parce qu’il n’y a plus pour eux plus de travail en Espagne. « La situation est devenue très critique. Cela devient difficile pour nourrir nos familles. »
Sud-Ouest ( Merci à Vandenberghe )

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