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Aucun autre pays au monde ne sacrifie autant sa propre histoire, au nom de la repentance, du politiquement correct et des nouvelles sirènes du multiculturalisme.
Rares sont les nations qui constatent une telle perte d’identité et un effacement de tout ce qui constitue leurs valeurs, comme s’effacent celles constituant notre République. Je vois dans cette perte de valeurs, d’identité et de culture, les raisons de la crise morale sans précédent que traverse le pays, ainsi que la désintégration de tout patriotisme.
37 % des jeunes d’origine étrangère ne se sentent pas Français selon l’INED ;
71 % des jeunes Français sont angoissés devant l’avenir (sources Études internationales Pisa) ; 75 % des jeunes veulent devenir fonctionnaires selon un sondage IPSOS publié en mars 2005.
De plus en plus tournée vers la seule lecture culpabilisante du passé et cet éternel esprit de repentance, la France est le seul pays au monde à multiplier les lois mémorielles (loi Taubira, loi sur le génocide arménien…).
Les enjeux du présent expliquent ces relectures du passé. Il y a quelques années, dans le magazine l’Express 1, la Garde des Sceaux, Christiane Taubira, déclarait sans ambages qu’il ne fallait pas trop évoquer la traite négrière arabo-musulmane pour que les « jeunes Arabes » « ne portent pas sur leur dos tout le poids de l’héritage des méfaits des Arabes… »Nos dirigeants sont-ils à ce point désemparés devant les enjeux du présent et les perspectives d’avenir pour se déchirer ainsi sur notre passé ? Ont-ils une si noire vision de la France, de son héritage et de ses valeurs qu’ils s’acharnent à salir le pays pour plaire à leurs clientèles communautaires ?

Il faut dire et redire haut et fort que la France n’a commis aucun génocide, n’a jamais engendré de totalitarisme, n’a pas inventé la « solution finale », ni déclenché le feu nucléaire.

Aujourd’hui, l’Histoire de notre pays est bannie de l’éducation ; elle est en somme condamnée, honteuse d’être aimée et admirée, telle une lépreuse devenue paria de l’Éducation nationale. Honte à celui qui aime l’histoire de France, synonyme de réaction, de conservatisme, de passéisme, de haine et de destruction.
Nouvelle victoire pour le terrorisme intellectuel qui caractérise la folie du temps présent.
Dimitri Casali sur Boulevard Voltaire

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