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Les jeux dangereux à l’école continuent de faire des victimes. Jeudi dernier, un collégien a été roué de coups par des élèves lors de la récréation d’après-midi. “Cette agression est en fait un nouveau jeu pour une dizaine de caïds des bacs à sables” raconte Adrien Chapon, le père de la victime. “Un premier imbécile pousse le premier élève qui passe, de préférence plus jeune que le groupe de “courageux” posté à proximité. Lorsqu’il est au sol, la joyeuse troupe le bastonne. En l’occurrence, le premier élève qui est passé était notre fils.
Selon Adrien Chapon, ce serait “la troisième fois, mais ce n’était pas allé aussi loin” que ce scénario bête et méchant se produirait dans la cour de l’établissement. “Si les coups portés sur l’ensemble du corps n’ont pas eu de conséquences sérieuses, poursuit celui-ci, il n’en reste pas moins que mon fils les a effectivement reçus, y compris au visage, que cela aurait pu être très grave, et que le choc psychologique est, lui, bien effectif.
Les associations estiment qu’entre 10 et 20 enfants décèdent chaque année en France, à la suite des jeux de non-oxygénation, comme le “jeu du foulard” qu’il faut bien distinguer des jeux d’agression connus sous le nom du “petit pont massacreur”, de la “mêlée” ou du “cercle infernal”, pratiqués par des “jeunes de 4 à 20 ans, majoritairement masculins, de tout niveau social, avec un pic entre 11 et 13 ans”.
Le père de l’adolescent, particulièrement agacé de ne pas avoir pu porter plainte au commissariat d’Alès, a saisi directement le procureur de la République d’Alès.
C’est un incident grave que nous ne prenons pas à la légère” commente Nicole Langrand, principale du collège Jean-Moulin.” Le lendemain ajoute la principale, “nous avons commencé à poser nos jalons pour savoir ce qui s’est passé. Et pour que ça ne se reproduise plus. La procédure suit son cours. Au sein de notre institution je n’ai qu’un seul discours : ici c’est un lieu public où l’on reçoit des gens très différents et où nous devons vivre tous ensemble avec les mêmes règles. Les sanctions seront posées.
Midi Libre

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