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C’est ce qu’affirment plusieurs membres de la maison. Rien n’indique pour le moment que ce départ soit définitif.
Richard Millet, au centre d’une polémique violente depuis la parution d’un «Eloge littéraire d’Anders Breivik », «est parti en claquant la porte» de chez Gallimard, ce lundi 10 septembre dans l’après-midi, selon un membre de la maison.
Une autre source de chez Gallimard confirme qu’il s’est retiré chez lui, mais une troisième précise que «rien n’indique pour le moment que ce soit définitif», et qu’il n’a «en aucun cas été licencié», contrairement à ce que raconte la rumeur. Pour le moment, aucune déclaration officielle n’a été faite par la direction.
L’élément déclencheur de ce mouvement d’humeur serait la tribune qu’Annie Ernaux a publiée dans «le Monde », où elle déclare que son «pamphlet fasciste […] déshonore la littérature». Peut-être plus que le texte d’Annie Ernaux, auteur phare du catalogue, c’est la liste des 119 écrivains l’approuvant qui explique la réaction de Richard Millet.
Cette liste de signataires est en effet impressionnante. Ne serait-ce que par le très grand nombre d’écrivains Gallimard qui s’y trouvent, de Jean-Noël Pancrazi à JMG Le Clézio en passant par Alain Mabanckou, Boualem Sansal, Jean Rouaud, Tahar Ben Jelloun, Jean-Baptiste Del Amo, Philippe Forest, Jean-Baptiste Gendarme, Nathalie Kuperman ou encore Oliver Rohe.
Le Nouvel Obs

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