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Il y a six mois, la Grande-Bretagne découvrait avec effroi qu’une de leur concitoyenne, jeune veuve d’un des terroristes des attentats de Londres, avait elle aussi épousé la même vision dévoyée de l’Islam. Aujourd’hui, elle serait prête à passer à l’acte.

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C’est un poème en six strophes, intitulé «Maybe Jannah Tomorrow ? » – «peut-être Jannah demain ?» Jannah est le nom du paradis dans l’Islam, dont le narrateur cherche le chemin. On y évoque des nuages noirs au-dessus du Kenya, des mécréants et le jihad. La trentaine de vers n’est pas signée, mais le «Sunday Mirror» croit connaître son auteure. Selon l’édition dominicale du tabloïd, il s’agirait de la Britannique Samantha Lewthwaite, veuve du terroriste Jermaine Lindsay qui s’est fait exploser le 7 juillet 2005, à 8h51, entre les stations King’s Cross et Russell Square. Celle que la presse anglo-saxonne a surnommé la «veuve blanche» en découvrant son destin effarant en Une du «Times» de Londres, aurait pris la suite de cet époux qui, à lui seul, s’est rendu responsable de 26 des 52 morts des attentats de Londres. Recherchée par les autorités anti-terroristes de son pays et de plusieurs autres pour sa supposée participation à un attentat au Kenya, la jeune femme de 29 ans aurait, par l’intermédiaire de ce poème, annoncé son intention de devenir à son tour une kamikaze.
[…] Dans des notes manuscrites révélées par la police kenyane, la jeune femme explique comment avec cet homme qui se fait appeler Oussama, elle élève ses deux enfants – né de sa première union avec Jermaine Lindsay – pour devenir des moudjahidines. «Il a eu une conversation avec mon fils de huit ans et ma fille de cinq ans. Il leur a demandé ce qu’ils voulaient faire quand ils seraient plus vieux. Tous deux ont eu plusieurs réponses, mais tous deux se sont accordés pour devenir des moudjahidines. Il leur a demandé comment avaient-ils l’intention d’atteindre un tel objectif, et qu’est-ce qu’était vraiment un moudjahidine ? (…) C’étaient des réponses que seuls ceux qui ont vécu dans la voie du jihad connaitraient».
[…] Le poème, diffusé sur le compte Twitter du «Centre de la jeunesse musulmane», affiliée à Al-Shabbaab, s’achève d’ailleurs sur une dédicace au religieux, et une note terrifiante : «Je demande à Allah de m’accorder le souhait, de rejoindre bientôt mon Cheikh Aboud Rogo!»
Paris-Match

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