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(…) Dans cette structure pilote, pas de place pour les images du passé. Un ménage a été effectué dans la bibliothèque où un certain nombre d’ouvrages ont disparu.

Adieu Petit Ours brunjugé inopportun avec ses représentations de papa fumant le pipe en lisant le journal et de maman aux fourneaux.

«L’enfant se construit par identification, il faut faire attention aux images et aux représentations que nous lui donnons», plaide David Hellebecq, un des éducateurs. Mais quand les petites filles s’obstinent à se rêver en princesse, est-il pertinent de confisquer diadèmes et robes roses? «Nous essayons d’ouvrir l’horizon de la princesse en lui proposant du bricolage mais sans l’empêcher de jouer à la princesse», répond l’éducateur.
En Suède, certains établissements vont jusqu’à prôner l’emploi d’un pronom neutre pour remplacer les traditionnels «il» et «elle» ou à éliminer les jouets jugés trop sexués. Des pratiques qui n’ont pas cours à Bourdarias. «Nous ne cherchons pas à faire des filles des garçons ou l’inverse», assure la directrice. «Pourquoi être dans la lutte? Il faut proposer à chaque enfant d’être garçon ou fille à sa manière, sans nier la différence des sexes comme le font des partisans de la théorie du gender, estime le pédopsychiatre (1) Stéphane Clerget. On peut proposer à un garçon de jouer à la poupée, mais il ne faut pas l’embêter s’il aime bien la bagarre.».
(…) le Figaro

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