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“Le centre-ville de Béziers est en perdition (…) L’habitat est délabré (…) Occupé par des Maghrébins, des gitans (…) Les Biterrois ne reconnaissent plus leur ville.” Des mots signés Robert Ménard.
Des mots pour décrire une ville où le journaliste polémiste a des ambitions politiques. Des mots qui n’ont pas manqué de faire réagir les acteurs politiques locaux.
Raymond Couderc, premier magistrat de la ville et cible plus ou moins cachée de ce billet, se défend énergiquement : “C’est un constat réel. Connu. L’hyper centre-ville fait face à des populations aux faibles revenus. Mais je voudrais bien savoir quelles actions – que nous n’aurions pas encore engagées – devraient être menées ? La collectivité a mis autant d’argent pour le centre-ville qu’à la Devèze. Le résultat est moins visible car la zone est plus vaste. Autre difficulté pour la municipalité : nous faisons face à des propriétaires privés et certains, préfèrent laisser leurs logements vides. Nous menons alors des actions en justice qui prennent du temps.”
Quant à l’interprétation politique du constat dressé par Robert Ménard, le maire de la ville est explicite : “Je préfère le vivre ensemble à la stigmatisation de communautés. Est-ce que M. Ménard veut être plus FN que le FN ? Je ne sais pas très bien où il se situe… Si ce n’est du côté des opportunistes.” (…)
Midi Libre

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