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Liz Wills se souvient encore de ce jour de janvier 2009 lorsque Barack Obama est entré à la Maison Blanche. Maintenant, elle craint qu’une éventuelle défaite du président face au candidat républicain en novembre ne sonne comme une revanche teintée de racisme. (…)

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L’enjeu : mobiliser les Noirs autant qu’en 2008

«Vous devez considérer qu’autour des gens ont laissé faire. C’est comme cela que le racisme prospère», estime Dorothea Mme Jones, née en Caroline du Nord mais qui est déléguée démocrate du Massachusetts.
Pour David Goldfield, professeur d’histoire à l’université de Caroline du Nord, il aurait été impensable qu’un Noir se présente à la présidence il y a seulement 30 ou 40 ans.
Mais, estime-t-il, l’élection de 2012 pourrait être plus significative encore que celle de 2008. «Élire un Noir à la présidence des États-Unis, c’est difficile de faire mieux au regard de l’Histoire», assure-t-il. «Mais je pense que cette élection est plus importante étant donné que le Parti républicain a été véritablement kidnappé par son aile droite.»

Les sondages donnent en tous les cas une écrasante majorité de Noirs en faveur de Barack Obama, entre 90 % et 100 %, alors que les républicains ont traditionnellement du mal à séduire cet électorat.

Reste à savoir si le président démocrate pourra remobiliser les Noirs comme en 2008. Cette communauté, qui vote d’habitude moins que la moyenne, a été très touchée par la crise économique.
DNA

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