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Si un quart des enfants nés au Royaume-Uni le sont de mère nées à l’étranger, la France n’est pas en reste. En 2010, 18% des naissances étaient le fait de femmes étrangères.
L’office national des statistiques britannique (ONS) vient de diffuser les chiffres de 2011 sur les migrations et sur la natalité selon le pays de naissance de la mère dont la presse britannique discute aujourd’hui.

Le gouvernement de David Cameron s’était fixé l’objectif d’un solde migratoire de 100 000 personnes par an alors qu’il a été continûment égal ou supérieur à 200 000 depuis 2004, à l’exception des années 2008 et 2009 pendant lesquelles les sorties du territoire ont augmenté (notamment celles des nouveaux entrants dans l’UE comme la Pologne). David Cameron est encore loin du but !

Depuis 2004, le Royaume-Uni a enregistré près de 600 000 entrées chaque année et 2011 ne fait pas exception. Le solde migratoire de 216 000 en 2011 n’est pas jugé significativement différent de celui de 2010 (252 000) par l’ONS. Ce solde est la somme d’un solde migratoire négatif pour les Britanniques (‑ 70 000) et un solde positif approchant les 300 000 pour les étrangers qui tient aux deux tiers aux migrations d’étrangers n’appartenant par à l’UE. La crise financière, puis économique est restée sans effet sur la hauteur de ces flux.
Depuis 2008, la mise en place du système à points, censé sélectionner plus rigoureusement les immigrés, n’a pas réduit l’ensemble des flux mais a les réorienté vers des procédures plutôt que d’autres : le nombre des étrangers venus pour étudier s’est ainsi considérablement accru alors que le nombre d’arrivées pour motif économique a diminué.
Si la France est entrée au milieu des années 1990 dans un nouveau cycle migratoire, l’ampleur de l’immigration étrangère au Royaume-Uni dans les années 2000 y a été beaucoup plus grande. Le solde migratoire français a été bien inférieur (estimé à moins de 80 000 par an depuis 2007 par l’Insee).
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(Merci à Perceval)

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