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A Annaba, la population est la victime de violences urbaines et a peur des représailles.

Dans la soirée de dimanche à lundi, plusieurs familles avaient été agressées sur l’esplanade du cours de la Révolution par des dizaines de jeunes individus armés de sabres, couteaux, gourdins et bombes lacrymogènes et des dizaines de véhicules saccagés.
Sur les 19 individus arrêtés par la police au lendemain de l’attaque qui a eu lieu sur le cours de la Révolution par des délinquants de la cité place d’Armes, six seulement ont été placés sous mandat de dépôt par le procureur de la République près le tribunal de Annaba.
Pour le reste, certains ont été placés sous contrôle judiciaire d’autres seront convoqués à comparaître prochainement, en citation directe, devant le tribunal. A l’annonce de cette décision, la population locale a du mal à cacher son inquiétude.
Parmi les familles attaquées, plusieurs ont d’ailleurs refusé de porter plainte contre les agresseurs de peur des représailles. «Je crains pour moi et pour ma famille d’être reconnus par les agresseurs, car je serais certainement sujet à des représailles. Le crime commis il y a quelques jours à l’encontre d’un jeune émigré (Suisse) à la cité Didouche Mourad est un règlement de compte qui date depuis plus d’une année. Pour me protéger en tant que victime, je suis prêt à identifier mes agresseurs mais derrière un miroir invisible comme cela se fait ailleurs», explique un père de famille une des victimes.
El Watan

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