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Une jeune femme de 23 ans a été agressée, mardi soir, chez elle, à Brest. Tchétchène, elle appartient, comme son agresseur, un Somalien d’environ 30 ans, au groupe des sans-papiers qui ont occupé la mairie de Brest en août. Depuis une semaine, elle avait été relogée, avec son mari et ses trois très jeunes enfants, dans un studio de rez-de-chaussée d’un hôtel du centre-ville.
Le Somalien avait, au préalable, passé un coup de fil au mari de la victime, lui donnant rendez-vous place de la Liberté. Il en profitait pour s’introduire, par la fenêtre, dans le studio. Dans la salle de bains, il essayait de la toucher, la griffait, puis lui balançait une forte claque. La jeune mère de famille lui échappait, pour se précipiter sur son portable et appeler son mari. Le mari arrivait pour se retrouver, nez à nez, dans la rue, avec l’agresseur de sa femme. S’ensuivait une bagarre entre les deux.
Interrogé, le Somalien a ensuite nié tout ce qui lui est reproché. Mais, de son balcon, un témoin avait suivi toute l’affaire. Sa version s’est avérée déterminante. Écroué, l’homme comparaît aujourd’hui devant le tribunal pour violation de domicile et violences volontaires avec préméditation. Ce qui a jeté la consternation parmi les personnes qui aident les sans-papiers. « Au départ, comme il faisait état d’un passé difficile d’enfant-soldat en Somalie, nous étions un peu inquiets, raconte un militant. Ensuite, un épisode d’ivresse mis à part, il n’a posé aucun problème. Il voulait changer de vie. » Père, selon lui, de six enfants, l’agresseur est à Brest depuis un mois, après être passé par Paris et Rennes.
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