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Guerre en Syrie, conflit libyen ou rénovation du PS, le philosophe engagé dans les grandes causes internationales embarrasse souvent les socialistes par ses interventions.
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Bernard-Henri Lévy est de retour dans son rôle préféré: celui qui donne mauvaise conscience à la gauche et au Parti socialiste en particulier. (…)

Il condamne maladroitement le PS

Mais il n’y a pas que sur la politique internationale que BHL agace ses amis socialistes. Dès 2007, il se lance dans la bataille de la rénovation du parti, non sans heurts. Après la défaite de Ségolène Royal, aux côtés de laquelle il s’était engagé lors de la présidentielle, BHL publie un livre très critique envers le PS, Ce grand cadavre à la renverse (éditions Grasset). L’auteur annonce qu’il se sent de gauche mais dénonce le courant inquiétant que semble prendre le parti. Il reproche aux socialistes leur antiaméricanisme, leur chauvinisme et leur idéologie devenue réactionnaire selon lui.  
Sans pitié pour les socialistes, le philosophe réitère ses critiques deux ans plus tard déclarant la mort du PS. “Personne, ou presque, n’ose le dire. Mais tout le monde, ou presque, le sait. (…) La seule chose sûre c’est que ce Parti qui fut celui de Blum et de Jaurès est en train de perdre ce qui lui restait d’âme – et doit disparaître”, juge Bernard-Henri Lévy dans un entretien du dimanche 19 juillet 2009, dans le Journal du Dimanche.

Et d’ajouter: “J’ai rarement vu des politiques mettre autant d’énergie à s’autodétruire.” 

Après avoir souhaité la victoire de François Hollande à la présidentielle, BHL a d’ores et déjà annoncé qu’il espérait un Hollande “plus Sarkozy que Mitterrand” sur les dossiers internationaux. La fin de l’état de grâce.
L’Express

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