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RFID : vous avez entendu cet acronyme – ou étiquettes “intelligentes”, “smart tags”, puces à radiofréquence, transpondeurs. Mais que sont-elles exactement ? À quoi servent-elles ? Comment fonctionnent-elles ? Saviez-vous que 2006 était l’année de leur entrée massive dans les entreprises ? Qu’on les injecte à nos animaux ? Qu’elles vous traquent déjà ?

L’idée remonte à la fin des années 1940. Les militaires anglais mettent au point un système d’identification longue distance pour distinguer par radar les avions amis des autres (“Identify : Friend or Foe”). Un demi-siècle de miniaturisation électronique, de mondialisation des échanges, de crises sanitaires, environnementales et alimentaires étend le concept d’identification à celui de traçabilité, désormais appliqué à tout ce que la terre porte d’êtres vivants, de ressources, d’objets.

Saviez-vous qu’elles sont une des premières applications des nanotechnologies, et l’une des spécialités locales, entre le “Pôle de Traçabilité” de Valence et le “Pôle Minalogic” de l’Isère ? Savez-vous que dans quatre ans, sauf révolte, les mouchards électroniques infesteront 30 milliards d’objets – cinq par être humain, Papous compris ? Non ? Alors découvrons ensemble ce bijou de reality-science.

Le premier brevet lié aux RFID date de 1969, déposé aux États-Unis par Mario Cardullo . Jusque dans les années 1980 la technologie reste militaire ou dédiée à la sécurité des sites “sensibles”, nucléaires entre autres. Ensuite le secteur privé la commercialise pour l’identification du bétail avant d’étendre son usage et de standardiser les équipements.

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