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La mise en place des mesures d’austérité par le gouvernement espagnol contraint les clandestins marocains à envoyer leurs enfants au Maroc.
Dès le mercredi 1er août, les sans-papiers n’auront plus accès aux centres hospitaliers espagnols et ne seront admis que dans le service des urgences, selon la mesure adoptée par le gouvernement central, rapporte Les Echos quotidien. De plus, de nouvelles taxes sur les médicaments sont désormais obligatoires, notamment le paiement par les patients d’un euro par ordonnance.
Une mesure choc, c’est la hausse des frais d’inscription dans les établissements publics espagnols. En effet, le principe de gratuité de l’enseignement obligatoire n’est plus d’actualité dans le royaume ibérique. Autant de réalités qui agitent les Marocains résidents dans le pays.
Au début, la tendance pour les pères de familles était de rapatrier les épouses et les enfants en bas âge et rester chercher du travail en Espagne. Mais cette démarche n’ayant pas porté ses fruits avec le problème d’adaptation et la désorientation totale des enfants qui s’est posé, une autre catégorie a vu le jour. Il s’agit de ceux qui préfèrent retourner au Maroc chercher du travail ou investir afin de nourrir et scolariser les enfants restés en Espagne.
Les sans-papiers, quant à eux, sont cependant soumis à d’autres réalités. Déjà, certains d’entre eux se sont retrouvés en situation irrégulière suite à la perte de leur emploi. Et très souvent, ils ne jouissent pas d’assises solides au Maroc. […] Dès le début de la crise, de nombreux Marocains résidant en Espagne se sont premièrement rués vers la Catalogne pensant y trouver du travail, vu que la région est connue pour être la plus riche du pays, car dotée d’un important tissu industriel. […] «Malheureusement, les lacunes en matière de formation de nos concitoyens leur laissent peu de choix et ils étaient obligés de répéter les erreurs du passé, en travaillant dans le secteur des BTP en tant que main d’œuvre bon marché ou de recourir à des actions condamnables ». En effet, la police ibérique a mis la main sur près de 400 faux contrats de travail, attribués en majorité à des Marocains. Ce qui a occasionné l’arrestation de près de 200 personnes.
yabiladi

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