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Selon la légende olympique Michael Johnson, ses capacités physiques viendraient d’un «gène supérieur athlétique» présent chez la descendance des esclaves de l’Afrique de l’ouest […]
Sa théorie fait écho à celle de certains scientifiques.

D’après eux, les esclaves ont subi un processus de sélection rigoureux lors de leur transport en bateau jusqu’en Amerique. Seuls les plus forts en sont sortis vivants.

L’exemple le plus flagrant est celui d’un voyage en 1732 menant en Jamaïque, le dernier arrêt sur la piste des esclaves. 96% d’esclaves sont morts: 170 sont montés à bord du navire et seulement six sont descendus.


Pour Michael Johnson, c’est clair:

«Même si c’est difficile à entendre, l’esclavage a bénéficié de descendants comme moi, je crois qu’il y a un gène sportif supérieur en nous.»

Une idée que critique vivement Amy Bass […] Pour cela, elle prend exemple du lien qu’entretiennent les afro-américains avec la natation.[…] Pour Amy Bass, si peu d’afro-américains concourent dans des épreuves de natation, cela s’explique sociologiquement.
Ainsi USA Swimming a publié une étude il y a quelques années révélant que 60% des enfants afro-américains ne savaient pas nager. Ils étaient donc deux fois plus nombreux que leurs homologues blancs. […] Aux Jeux olympiques de Sydney en 2000, Anthony Ervin a changé l’image que les Etats-Unis entretenaient d’un nageur d’élite. Considéré comme le premier nageur d’origine africaine à faire partie d’une équipe aux Etats-Unis, il descend à la fois d’Amérindiens, de juifs et d’afro-américains.
Son cas illustre pourquoi il est si difficile de faire des hypothèses raciales, un élément clé que l’on oublie trop souvent: le métissage […] Slate (Merci à cedericoco)

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