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Le leader du Front de Gauche s’en prend à nouveau au “Nouvel Observateur” après un éditorial sur le plan social de PSA. La réponse de Laurent Joffrin.

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Passé de la vindicte à l’amertume, Jean-Luc Mélenchon s’emploie désormais à accabler les autres des fautes qu’il a commises pendant la présidentielle. Ainsi le Tartarin d’Hénin-Beaumont, aussi calamiteux dans les urnes que tonitruant sur les tréteaux – il a été éliminé au premier tour des législatives après avoir promis une victoire triomphale face à Marine Le Pen – a trouvé le vrai responsable de ses prévisibles déconvenues : “le Nouvel Observateur” et son éditorialiste.
Cet excès d’honneur trouve son prétexte dans un papier consacré à la triste affaire d’Aulnay (> PSA : le cimetière des illusions idéologiques françaises), où le groupe PSA se dispose à fermer son usine et à mettre à pied les salariés qui y travaillent. L’éditorial incriminé est ainsi qualifié en quelques lignes “d’ahurissant”, de produit de “l’intoxication mentale du système”, soumis aux “normes dominantes”, “social-libéral”, “révulsif”, “hallucinogène”, etc. N’en jetez plus… (…)
A vrai dire, le débat s’arrête là, puisqu’en dehors des invectives qu’il accumule en un seul paragraphe de son blog, Mélenchon ne présente à l’appui de sa diatribe aucun argument rationnel. La controverse logique lui est manifestement étrangère.

Il lui préfère la lourdeur péremptoire de ceux qui sont sûrs d’avoir toujours raison et qui traitent leurs contradicteurs par un mépris qui cache leur indigence intellectuelle.

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Les seules propositions par lui avancées consistent à demander un moratoire pendant l’été (les licenciements étant prévus pour l’automne, cela ne faire guère avancer le dossier) et à rappeler la proposition d’interdiction des licenciements boursiers formulée par le Front de Gauche.
Un seul problème : les “licenciements boursiers” sont des licenciements qui sont motivés, non par les difficultés intrinsèques de l’entreprise, mais par la nécessité de faire remonter son cours de bourse, alors même qu’elle fait des bénéfices. Telle n’est pas la situation de PSA, qui perd des sommes importantes chaque mois et qui cherche à rétablir une situation très compromise. Sur le reste – la situation de la branche automobile, les voies de sortie de crise pour PSA – rien.

Ainsi Mélenchon avance une solution soi-disant radicale, mais hors sujet, en roulant des yeux pour impressionner ses auditeurs. C’est Matamore qui se prend pour Lénine.

Le nouvel Observateur

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