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Contrairement à Peugeot, la marque au losange ne compte pas quitter un pays où ses ventes ont progressé de 100 % en un an.
Si Peugeot s’est retirée cette année de la République islamique, ce ne sera certainement pas le cas de Renault, qui compte bien poursuivre ses bonnes affaires en Iran. Fin 2011, la compagnie française avait écoulé 93 578 véhicules – 83 000 Logan et 10 000 Mégane 2 -, soit une progression de plus de 100 % de ses ventes en un an dans le pays. “La consommation est énorme en Iran, notamment chez les classes aisées qui bénéficient de la rente pétrolière”, explique au Point.fr l’économiste Fereydoun Khavand*.
Téhéran souhaitant conserver la mainmise sur sa production automobile, les deux modèles français sont construits sur place par le biais de la joint-venture Renault Pars. Cette alliance industrielle et commerciale est formée à 51 % de la marque français, et à 49 % de l’organisation de développement industriel et de rénovation de l’Iran (IDRO), couplée avec les deux constructeurs majeurs du pays, Iran Khodro et Saïpa, qui fournissent, en outre, les deux usines de montage. Et les résultats sont si bons que, d’après le quotidien économique iranien Donyaye Eghtesad, le directeur général de Renault Pars, Peyman Kargar, souhaiterait non seulement rester en Iran, mais surtout accroître ses activités. […] Le Point

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