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Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères, est attendu dimanche 15 juillet en fin d’après‑midi à Alger. De nombreuses divergences compliquent la relance des relations algéro-françaises : la situation au Mali et la colonisation.

Paris et Alger divergent clairement sur la question malienne. Les Français sont non seulement favorables à une intervention militaire dans le nord du pays mais ils souhaitent aussi voir leur allié marocain jouer un rôle plus important dans la région. Deux idées auxquelles les Algériens n’adhèrent pas du tout. […] Côté algérien, on attend toujours un geste fort sur la colonisation. Un geste que les Français ne semblent pas disposés à faire dans la formule souhaitée par les Algériens, à savoir la repentance et des excuses officielles. Du moins dans les mois à venir.
Le président français a déjà fort à faire avec les problèmes internes de son pays et la crise dans la zone euro. Il ne va pas donner à l’opposition de nouveaux arguments pour le malmener sur un sujet aussi sensible que la Guerre d’Algérie. Or, tant que cette question ne sera pas réglée, les relations entre les deux pays auront peu de chances de connaître une évolution positive durable. Laurent Fabius, qui ne connaît pas bien l’Algérie, aura l’occasion, lors de son séjour algérois, de mesurer toute la complexité des relations bilatérales.
TSA

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