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Refus de l’autorité, banalisation des insultes, les arbitres sont parfois visés par les joueurs, sur le terrain.
Coups de boule, insultes, bagarres… Le sport n’échappe pas aux différentes formes de violences. Le dernier rapport de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) dresse un bilan accablant. En 2010, dans les enceintes ou à leur abord, 2 857 infractions ont été constatées, contre 2 683 en 2006.

Elles visent surtout les arbitres ou représentants de l’autorité, toutes disciplines confondues. Le football est particulièrement sur la sellette.

Selon la Fédération française, pour la seule saison 2010-2011, 42 % des victimes d’agressions sont des arbitres. Pour 85 % des cas, ce sont des violences verbales. Outre l’implication des supporters il y a celle, plus marginale, des joueurs de football à l’encontre des hommes en noir.

Dans neuf “matches à incidents” sur dix, “au moins un agresseur d’arbitre est un joueur”, indique la FFF. En témoigne la finale de la Coupe de l’Hérault des moins de 17 ans, opposant Petit-Bard Montpellier à l’AS Béziers III, le 2 juin dernier. L’arbitre Morgan Billaut  avait été roué de coups par des joueurs de Montpellier avant la fin de la mi-temps, alors que Béziers menait 2 – 0. (…)
Midi Libre

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