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Un responsable de l’Office fédéral de l’environnement le dit sans détour: revenu à l’état sauvage, un chat doit être éliminé. De quoi provoquer la colère des amis des animaux.
(…) «Heureusement, la plupart des chats vivent dans des agglomérations ou des villages. Si le chat est un excellent prédateur, dans le milieu qu’il fréquente habituellement il attrapera essentiellement des merles, des moineaux ou des mésanges.» Mais le chat domestique devenu errant représente encore un autre danger. «Le chat d’appartement, d’origine africaine, risque de mettre en péril les quelques rares dizaines de chats sauvages de chez nous, vivant dans l’arc jurassien», craint Jean-Claude Schaller, garde-faune du canton du Jura.

Pourquoi? Si ces deux races de chats s’accouplent, le métissage pourrait, à terme, sceller la disparition définitive du chat sauvage suisse.

Quant à la loi sur la chasse, elle est claire. Les chats errants doivent être éradiqués. «C’est rare. Mais, si nous en rencontrons à plus de 200 mètres d’une habitation, nous devons les abattre», ajoute encore le garde-faune jurassien.
Le Matin
(Merci à Madeinch)

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