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Le journal marocain L’Economiste traite de la discrimination ethnique pratiquée par certains patrons qui privilégient les recrutement de Marocains fassis (de la ville de Fès) ou berbères.

Certains patrons d’entreprises recrutent en priorité des personnes qui leur ressemblent socialement ou ethniquement et non pas pour leurs compétences.
«Tout commence à l’entretien d’embauche, il n’est pas rare que votre interlocuteur [patron d’entreprise] vous demande ce que fait votre père (…) Question de vous situer au niveau social.» lâche l’Economiste dans son édition de ce vendredi 6 juillet après avoir recueilli les témoignages de quelques professionnels des ressources humaines. Tous confirment que la discrimination ethnique et par nom fait rage dans les entreprises marocaines. Une problématique taboue dont personne n’ose vraiment parler ou dénoncer. […] «Avant, on le disait ouvertement, et c’était même une fierté : je n’ai réussi que grâce aux gens de mon bled. Aujourd’hui personne n’osera le dire. Pourtant, nous trouvons des entreprises avec des berbères ou des fassis depuis la porte d’entrée jusqu’au bureau du président», explique un des experts interrogés.
Un autre professionnel du recrutement avoue que certains patrons fassis ont la tête remplie de stéréotypes et pensent par exemple que seuls les fassis savent être élégants, se comporter en public, s’exprimer, être ouverts d’esprit ou dignes de confiance.
Fait intéressant, l’article ne met pas seulement le doigt sur « les clans fassis » mais dénonce également «les clans berbères». Certains chefs d’entreprise berbères vont avoir tendance à embaucher des candidats berbères car dans leur esprit ils seront plus compétents dans certains métiers comme ceux du commerce ou les mettant en relation directe avec la clientèle. […] yabiladi

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