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Une cigarette sur six (15,8 %) fumée en France est issue de la contrebande et de la contrefaçon, selon une étude du cabinet KPMG. Cette étude tend à montrer que le phénomène, « encore méconnu » relève plus du « crime organisé » que du petit trafic. En effet, l’étude confirme qu’en France, au moins 20 % des cigarettes fumées n’ont pas été achetées dans le réseau officiel des buralistes. 15,8 % de ces 21,1 % sont des cigarettes de contrebande ou de contrefaçon, achetées illégalement. Alors que 5,3 % ont été achetées légalement à l’étranger ou en duty-free.
La contrebande et la contrefaçon sont des « phénomènes d’envergure mondiale », a expliqué Renaud Gaillard, directeur des affaires publiques de la filiale française de Philip Morris International, qui a des conséquences « économiques et sanitaires ». Ces trafics, « contrecarrent les objectifs de santé publique » car ils permettent d’acheter des cigarettes à moitié prix, « trompent les consommateurs », surtout avec les cigarettes de contrefaçon, génèrent « un manque à gagner fiscal » (les cigarettes illicites échappent à la taxe de 82 % appliquées sur celles vendues dans les bureaux de tabac) et sont « une source de revenu pour le crime organisé », énumère M. Gaillard.
Ouest France

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