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« C’est un soulagement, car socialement c’était la meilleure proposition avec la reprise de 30 salariés sur 44 » , se réjouit Jean-René Riard, délégué du personnel de Béatex. Le tribunal d’instance de Pau a enfin validé le rachat de la dernière fabrique de bérets français par le groupe Cargo-Promodis. 
Le tribunal de commerce de Pau l’avait désigné comme repreneur le 29 mai mais, le 6 juin, http://img687.imageshack.us/img687/6842/beretfrancaiscoqtricolo.jpgle parquet s’était opposé, jugeant insuffisant le prix de cession de 20 000 € au regard des 105 000 € proposés par un autre candidat, la société Gouaix. Il arguait aussi qu’il fallait d’abord régler le sort des 50 machines à tricoter de Béatex saisies par la justice. Ces dernières avaient été vendues par l’ancien PDG alors que l’entreprise était en plein redressement.

Des bérets haut de gamme pour la haute couture

L’arrivée du groupe Cargo-Promodis, basé à Toulouse, suscite de nombreux espoirs à Oloron-Sainte-Marie. Promodis, une filiale de Cargo, spécialisée dans les équipements pour l’armée française, la gendarmerie et les pompiers, connaît parfaitement le secteur. En 2011, l’entreprise était le premier client de Béatex et lui a acheté pour 150 000 € de marchandises.
Promodis s’est aussi engagée à investir 1,2 million d’euros sur deux ans, dont 500 000 € immédiatement. L’objectif est de concentrer les forces sur le marché du béret militaire et traditionnel, qui représente 75 % du chiffre d’affaires. (…)
La Croix

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