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La crise économique pousse les jeunes Grecs ou Espagnols à tenter leur chance en Allemagne, qui affiche un taux de chômage particulièrement faible (6,8% en juin). Si l’Allemagne a besoin de travailleurs qualifiés, notamment de docteurs et ingénieurs, l’entreprise peut s’avérer plus hasardeuse pour les autres travailleurs.
Retour à la case départ pour Alejandro. Cet Espagnol de 30 ans vient d’apprendre qu’on mettait fin à son contrat en septembre. Depuis plus de six mois, il était employé, via une agence d’intérim, dans le département gérant les fraudes aux cartes bancaire d’une banque à Francfort.

Comme 23.800 Grecs et 20.700 Espagnols en 2011 – des effectifs en hausse de respectivement 90% et 52% par rapport à 2010 -,

cet originaire de Tenerife était venu tenter sa chance en Allemagne au printemps 2011. En poche, son diplôme de commerce international. Mais pas de maîtrise de l’allemand.
Très difficile de trouver un emploi en dehors de certains secteurs
Sans diplôme, le parcours du combattant
« Si je n’ai pas trouvé de boulot dans six mois, je rentre en Espagne, avoue-t-il aujourd’hui, un peu amer. Pour Alejandro, l’Allemagne est loin d’être un eldorado :

« Sans diplôme dans le secteur de la santé ou des techniques comme l’ingénierie ou l’informatique, où il y a de très gros besoins, il est très difficile de trouver un emploi en Allemagne. On entre alors en compétition avec les Allemands », estime-t-il. (…)

La Tribune

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