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Addendum du 09/07/12
Yassine, 18 ans, ce Montpellierain accusé d’avoir agressé un jeune juif dans le TGV pour Lyon mercredi dernier, parle pour la première fois.
Avez-vous été confrontés ?
Oui, le jeune a essayé de mentir, en disant qu’il était monté avec un billet, alors qu’il était en fraude, et qu’il a eu une amende.
Qu’en est-il de vos blessures ?
Lui, il a des marques au dos, c’est sûr, mais je ne l’ai pas ouvert. Moi il m’a pété le nez, j’ai encore mal et je saigne quand je me mouche.
Et ces accusations d’antisémitisme ?
Les témoins ont dit que je n’ai pas eu de propos antisémites, mais c’est vrai qu’il y a eu un moment dans la bagarre où on n’était que tous les deux. Moi, je sais que je n’ai rien dit. Lui raconte qu’on l’a agressé parce qu’on a entendu le prénom de son frère, mais comment il s’appelle, son frère ? A l’heure qu’il est, je ne connais pas leur prénom à eux deux.
(…)

Ce qui énerve dans cette société d’aujourd’hui, c’est que deux Français qui se battent, c’est 24 h de garde à vue, deux arabes qui se battent, c’est 24 h de garde à vue. Mais si c’est un arabe et un juif qui se battent, tu peux prendre dix ans.

Le Midi Libre
(Merci à Saint Jores)

Addendum du 07/07/12
Les deux agresseurs présumés d’un adolescent juif dans un train mercredi ont été mis en examen samedi pour violences en réunion et en raison de l’appartenance de la victime à une religion, a-t-on appris auprès du parquet, le caractère antisémite de l’agression étant ainsi retenu par le juge d’instruction. Les deux agresseurs présumés, âgés de 18 ans et d’origine maghrébine, ont été placés sous contrôle judiciaire, selon la même source. Ils nient toute connotation religieuse de l’altercation avec l’adolescent, âgé de 17 ans, et contestent avoir tenu des propos antisémites.
Le Point
Addendum du 06/07/12
De leur côté, les deux suspects, arrêtés et placés en garde à vue jeudi matin, expliquent que s’ils s’en sont pris au jeune homme, c’est parce qu’il ne cessait de téléphoner et parlait très fort dans le wagon, dérangeant les autres voyageurs et notamment un bébé qui dormait. Ils assurent qu’ils ne savaient pas que la victime était juive et soutiennent ne pas avoir tenu de propos antisémites. Leur garde à vue a été prolongée vendredi matin pour 24 heures supplémentaires.
D’ailleurs l’un d’eux a porté plainte contre la victime présumée pour coups et blessures. Il aurait expliqué aux enquêteurs avoir subi des violences de la part du jeune homme juif.

Les premiers témoignages de voyageurs recueillis par les enquêteurs vont dans le sens des deux jeunes agresseurs présumés, indique la police. Personne n’a entendu d’insultes à caractère antisémite.

Mais la police cherche encore à interroger tous les passagers qui se trouvaient dans le wagon au moment de l’agression.
Europe 1
 
Addendum

D’après France 2, rien ne permettrait d’affirmer qu’il s’agisse d’une agression à caractère antisémite.

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Selon une source policière, les deux agresseurs présumés d’un jeune homme dans le train Paris-Toulouse, sont deux jeunes de 18 ans d’origine maghrébine qui allaient passer des tests à Lyon pour intégrer l’armée. (…)

Le Point

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Un adolescent de 17 ans, scolarisé à l’école Ozar Hatorah de Toulouse, a été victime d’une violente agression antisémite mercredi soir dans un train reliant Toulouse à Lyon, selon le ministère de l’Intérieur.
“Un adolescent de 17 ans portant un signe religieux distinctif et par ailleurs scolarisé à l’école Ozar Hatorah de Toulouse, a été pris à partie et insulté par deux individus. L’adolescent a ensuite été agressé au niveau de la plate-forme des toilettes par ces deux mêmes individus qui l’ont roué de coups”, indique le ministère l’Intérieur.
Selon une source proche de l’enquête, la victime rejoignait sa famille à Lyon. Il aurait été pris à partie dans un compartiment après que les deux suspects ont remarqué une chaîne à son cou, a-t-on précisé.
“Seule l’intervention d’un passager et des contrôleurs de la SNCF a pu mettre un terme aux violences”, poursuit le ministère de l’Intérieur qui juge que “ces actes d’une extrême violence sont inadmissibles”.
Souffrant d’une interruption temporaire de travail de huit jours, le jeune homme a déposé plainte dans la nuit au commissariat de Lyon et

“les identités des deux agresseurs sont connues grâce à l’action en gare de la police ferroviaire”, a précisé l’Intérieur

qui dit sa volonté de “combattre toutes les résurgences de ce mal profond qu’est l’antisémitisme”.
Ozar Hatorah est l’école où étaient scolarisés les trois enfants tués par Mohamed Merah qui avait aussi assassiné là un père de famille.
Sud Ouest

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