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Du cochon dans les médocs, c’est courant. Le saviez-vous? Les substances animales entrent dans la composition de très nombreux médicaments. Une étude publiée en début d’année dans le Postgraduate Medical Journal montre qu’un quart des patients interrogés en Grande-Bretagne se voient prescrire sans le savoir des médicaments contenant de la gélatine, alors que l’absorption de matière animale est contraire à leur éthique (ils sont végétariens) ou à leur religion.

Alors comment se soigne-t-on quand on est juif ou musulman? Ou quand, par souci de bien-être animal, on s’est fait le serment de ne plus jamais avaler la moindre protéine issue de nos amies les bêtes?
Dans la fabrication de médicaments, «toutes les substances d’origine animale peuvent être utilisées (à l’exclusion de quelques parties animales —les matériels à risques spécifiés comme la tête, la rate et la moelle épinière, NDLR) si elles répondent aux critères européens de sécurité virale», nous précise  l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).

La plupart des médicaments dits d’urgence vitale utilisent des produits à base d’animaux. Mais des remèdes anti-bobos parmi les plus courants aussi. (…)

Slate

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