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Le 24 janvier dernier, une jeune fille de 20 ans, ancienne salariée de la FIDL (Fédération indépendante et démocratique lycéenne), satellite de SOS Racisme, a déposé une plainte contre X pour détournement de fonds sociaux et publics, abus de confiance, escroquerie, séquestration, harcèlement moral et vol, dénonçant « un système » dont elle aurait été « un pion, utilisé pour assainir des comptes suspects».
Elle a également poursuivi SOS Racisme et la FIDL devant le conseil de prud’hommes de Paris.Cette nouvelle affaire vient écorner un peu plus l’image angélique de la bande des Potes lancée dans l’euphorie médiatique en 1984.

Dès 1995, deux anciens responsables de l’association, Harlem Désir et Hayette Boudjema, ont été épinglés pour « recel d’abus de confiance».

La justice leur reprochait d’avoir perçu de l’Association régionale pour la formation et l’éducation des migrants (Arfem), à Lille, des salaires ne correspondant à aucune prestation.
En 1997, la Cour des comptes s’émouvait de la curieuse présentation des résultats d’exploitation de l’association et s’étonnait que pas moins de 10 ministères lui aient versé des subventions.
Lors de son contrôle de 2002, la Cour des comptes soulignait à nouveau « les graves insuffisances de gestion et de rigueur de SOS Racisme», et révélait que l’association avait touché 1,5 million de francs (230 000 €) de subventions sur les fonds spéciaux de Matignon en 2001. Ses dettes avaient alors failli provoquer sa liquidation
.En juillet 2009, Julien Dray, le fondateur historique de SOS Racisme, alors député PS de l’Essonne et vice-président de la Région Ile-de-France, déjà épinglé en 1999 pour avoir payé pour moitié en liquide une montre Patek Philippe de 38 000 euros, était l’objet d’une enquête de Tracfin, l’organisme antiblanchiment de Bercy: il était soupçonné d’avoir bénéficié de 102 985 euros de reversements provenant de la FIDL et de l’association Les Parrains de SOS Racisme, deux satellites de l’association.Entre potes, on s’entraide: l’assistante parlementaire de Julien Dray à la Région était aussi mandataire du compte bancaire de la Fédération lycéenne…
Dans les années 2000, les comptes de SOS Racisme, de la FIDL, de la Fédération nationale des maisons des potes étaient gérés par une seule et même personne! Elle s’occupait, entre autres, de rédiger les demandes de subventions à la Région. Par pure coïncidence, son mari était le collaborateur de Julien Dray à la Région, chargé des subventions… (…)
Le Figaro

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