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Notre chroniqueur associé Elie Arié dénonce la montée des revendications religieuses au travail. Comment organiser à l’avenir la confrontation sur un même lieu de systèmes de valeurs aussi éloignés ?
Pour tous ceux qui redoutent de regarder en face les problèmes posés par la montée des revendications religieuses, essentiellement musulmanes, dans les entreprises, de peur d’être accusés d’islamophobie ou de racisme, je résume ici quelques extraits d’une interview d’Alain Seksig, chargé de la mission laïcité dans le Haut Comité à l’Intégration, parue dans le Numéro 1005 de la revue Espace Social Européen.
Les demandes d’absence pour fêtes religieuses sont assez anciennes et se réglaient en général facilement dans les entreprises ;

mais la question devient aujourd’hui différente, parce que ces demandes se font plus massives.

Il arrive même que certains employeurs, notamment dans les BTP, alignent, en période de Ramadan, les horaires de l’ensemble des salariés sur ceux adaptés pour les pratiquants musulmans.

Il y a désormais des demandes qui confinent à la revendication, comme l’installation de centres de prières. On observe aussi qu’il devient fréquent, sur certains chantiers, que les ouvriers se regroupent par liens communautaires au moment de la pause du déjeuner. 

On franchit encore un cran supplémentaire lorsque des hommes refusent de serrer la main des femmes, de leur parler, et, plus encore, de recevoir un ordre qui viendrait d’elles. (…)
Marianne 2

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