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La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre, hier après-midi, parmi les ONG de Vendée : la famille Dzhanaraliev, originaire de Tchétchénie, expulsée en septembre dernier en Vendée, est de retour. L’expulsion de cette famille de huit enfants vivant dans un bungalow de 20 m2 dans un quartier de La Roche-sur-Yon avait suscité une intense émotion, politiques, associations et l’évêché s’indignant des méthodes employées.
Le 27 septembre, vers 6 h, un impressionnant dispositif de CRS avait en effet été déployé pour interpeller cette famille. Le lendemain, malgré la mobilisation, ils quittaient le sol français pour la Pologne à bord d’un avion spécialement affrété pour l’occasion. Pourquoi la Pologne ? Parce que c’est dans ce pays de l’Union européenne que le couple avait déposé sa première demande d’asile.
Mais, depuis, les nouvelles se faisaient plus rares. Jusqu’à l’appel de Rumissa Dzhanaraliev, hier, survenu en début d’après-midi. Elle venait d’arriver en gare de La Roche-sur-Yon. « Quand elle m’a appelée, je n’y croyais pas, témoigne Karine Fahy, de la Cimade. On s’est mise à pleurer toutes les deux. » Visiblement éprouvée par un voyage de cinq jours, Rumissa est accompagnée de ses cinq plus jeunes enfants, les trois plus grands ayant préféré rester à Paris, « de peur de vivre une nouvelle expulsion », raconte une interprète. Le père, lui, n’a plus donné de signes de vie depuis plusieurs semaines.
Un nouveau parcours administratif commence pour cette famille tchétchène.
Ouest France
Merci à Nathan_

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