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En évoquant le “parti des fusillés” pour parler du Parti communiste, Pierre Moscovici prend des libertés avec l’histoire. Le passé du PC n’est pas des plus reluisants : négation des goulags, connivence avec le régime nazi et dénonciation des héros résistants … de mauvais souvenirs pas évidents à effacer.
On croit qu’on a un gouvernement social-démocrate, que ses rapports avec les communistes sont clairs, même si cela n’a pas été formalisé dans un Bad Godesberg français. Ségolène Royal va être battue et on n’entendra plus de sa part des discours comme l’inquiétante envolée de la Bastille, avant l’arrivée de François Hollande de Tulle, le soir de son élection : les banques commandaient, elles allaient obéir…
On croit aussi que parmi les ministres se dégage une large majorité de gens sensés, et voilà quels vieux démons resurgissent ! L’éloge du Parti communiste (PC) par Pierre Moscovici est proprement incroyable. Le « parti des fusillés », dit-il ! Il n’a pas osé reprendre le mensonge énorme des 75 000 fusillés, mais l’esprit y était.
Pierre Moscovici, un ancien trotskiste, a quand même bien appris jadis, à la Ligue communiste de Krivine, qu’un pacte d’amitié germano-soviétique a été signé en 1939 et que le PC, parce qu’il l’approuvait, a été interdit par un gouvernement de centre gauche. Il doit savoir qu’en 1940, le même PC a essayé de refaire paraître légalement L’Humanité et que celle-ci, restée clandestine dénonçait le général de Gaulle comme un agent de la haute finance britannique. Il doit savoir que la Résistance anti-nazie est venue après que l’URSS ait été agressée par Hitler. (…)
Atlantico

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