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Les rodéos sauvages empoisonnent la vie des habitants, notamment le dimanche quand tout à chacun aspire à un peu de calme. À bout, une Roubaisienne a écrit au procureur de la République après que son concubin se soit défenestré.
(…) Selon elle, un fonctionnaire de police-secours lui aurait expliqué que ses collègues n’auraient pas le droit de poursuivre un véhicule et encore moins une moto. Une version corroborée par un policier roubaisien qui tient à rester anonyme. « Lorsque nous recevons un appel pour du rodéo de deux roues ou que nous constatons devant nous ce type d’infractions, nous n’intervenons plus, témoigne-t-il. La population doit bien comprendre que ces interventions sont à risques pour nous. Je ne parle pas de risques de dangerosité mais judiciaires. » Il cite l’exemple récent de Villiers-le-Bel : « Si une chute de deux-roues ou un accident met en cause un véhicule de police, une ouverture d’information judiciaire sera ouverte. Quels que soient les résultats de cette information, on recherchera toujours une cause de culpabilité pour les fonctionnaires. À quelle vitesse roulaient-ils ? Pourquoi se trouvaient-ils là ? Ont-ils délibérément essayé de contrôler le deux-roues ? Était-ce un refus d’obtempérer ? »
(…)
Nord Eclair
(Merci à Sacripant)

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