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Libé Marseille s’inquiète de la progression du Front national dans ses «fiefs» de Paca mais également dans de nouveaux territoires comme les Hautes-Alpes et les Alpes-de-Haute-Provence. Une analyse en termes de maladie contagieuse…

Des passerelles se tendent. Echanges de politesse, mais aussi partage de valeurs, qui suintent sur certains tracts. […] Dans les Bouches-du-Rhône, on constate une nouvelle fois combien le FN se déporte des centre-villes pour aller contaminer les périphéries.
Il y a cinq jours, pour le premier tour des législatives, le Front national a battu des records en Paca. Sur une carte de France, cela fait tache. Sur les six départements de la région, 25 candidats FN en position de se maintenir.
Reste deux départements dont on n’aurait pas parlé d’ordinaire pour un papier sur le FN. Les Hautes-Alpes et les Alpes-de-Haute-Provence, qui comptent à eux deux quatre circonscriptions et n’auront aucun FN au second tour.
On le voit sur la carte de la présence FN : ces deux territoires restent relativement protégés (12,48 et 15.89%). Mais cela cache une terrible progression en voix. En 2007, le FN était à 2,60% dans les Hautes-Alpes, à 4,29 dans les Alpes-de-Haute-Provence.
En cinq ans, les suffrages en faveur du FN ont été multipliés par 461% et 365% ! Dans la 2e circonscription des Alpes-de-Haute-Provence, le secrétaire départemental du Front national a par ailleurs appelé à voter pour le candidat UMP, qui avait donné sa voix à Marine Le Pen. Ainsi, de l’Ouest à l’Est de la région, des Saintes-Marie-de-la-Mer aux petits paradis de Manosque et Barcelonette, tombent les pare-feux, se tissent les passerelles…
Libé Marseille

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