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Alors que la Ligue des droits de l’homme vient de dénoncer la discrimination envers les jeunes kanak sévissant à l’entrée du Krystal, la clientèle s’insurge. Côté gérants, on dénonce un « testing ciblé » tout en soulignant la difficulté de gérer « alcool et ethnies ».

Le 12 octobre prochain, les patrons de la boîte de nuit Krystal doivent être entendus au tribunal correctionnel de Nouméa. Grâce à une caméra cachée, la Ligue des droits de l’homme (LDH-NC) a prouvé qu’ils refusaient l’entrée aux jeunes kanak. (…)
Interventions. Pour son associé, Marc Mussot, ces faits sont davantage révélateurs des problèmes de relations entre membres des différentes communautés :

« Il est très difficile de gérer toutes les ethnies quand elles ont bu. L’alcool est un révélateur de rancunes intérieures. »

Lui aussi trouve que l’enquête n’est pas objective et réclame de la nuance : « Je ne suis pas d’accord quand on parle de racisme dans le cas du Krystal. »
De son côté, la Ligue des droits de l’homme compte bien voir les propriétaires du Krystal être condamnés le 12 octobre prochain. Elle entend également élargir ses testings au monde du travail. « Il faut que ça s’arrête un jour, qu’il y ait une prise de conscience. On a laissé se poursuivre ces pratiques trop longtemps », lance Elie Poigoune, son président. La Ligue s’apprête d’ailleurs à distribuer aux associations un guide juridique contre les discriminations, à mener des interventions de prévention dans les écoles ou à surveiller les réseaux sociaux. Elle invite à créer un collectif contre le racisme.
Aujourd’hui, la loi prévoit jusqu’à cinq ans d’emprisonnement, quarante millions de francs d’amende et la fermeture d’établissements dans le cas de « refus discriminatoire. »
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