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600 ans après la naissance de Jehanne d’Arc, c’est sur les lieux de son martyr, du donjon dans lequel elle fut mise en présence des armes de sa torture, à la place du vieux marché où elle fut odieusement brûlée, qu’une soixantaine de rouennais ont choisi de marcher.
Sous les drapeaux normands aux léopards rampants, sous le blason azur aux royales fleurs de lys, sous la croix de Saint-Olaf d’or sur fond de gueule et sous le regard bienveillant de l’agneau pascal à la croix d’or, Rouen se souviendra toujours. Nous, rouennais, en quelque temps anglais, mais toujours normands donc désormais français ! serons toujours plus nombreux à glorifier la merveilleuse épopée qui s’est achevée ici. Nous marchons sur les derniers pas de Jehanne de Rouen, où demeure son tombeau à jamais.
Rouen, lieu du supplice ; Rouen qui voulu, comme une crise de conscience, non pas « réparer » — on ne « répare » pas une chose pareille — mais redevenir digne du Souvenir. Rouen a payé sa dette, non pas en dressant des pyramides à une héroïne, mais en comprenant avec son coeur de ville l’inexpiable drame dont elle fut le théâtre. Et le peuple rouennais, à jamais reconnaissant envers la libératrice de France, marchera toujours pour Jehanne d’Arc, dans les rues de la capitale des normands, sous le soleil du printemps finissant…

Vague Normande

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