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Samedi matin, les bus brestois n’ont pas circulé à la suite d’un mouvement spontané déclenché par les conducteurs, après l’agression d’un des leurs, quelques heures plus tôt, à proximité de la place de Strasbourg , par un homme de 39 ans, accompagné d’une jeune femme. Le rôle de cette dernière s’étant limité à «un coup de pied dans une porte», selon le parquet de Brest, elle a été laissée en liberté, après audition. Son compagnon, interpellé également samedi matin, grâce aux bandes vidéo, a été placé sous mandat de dépôt.

Déjà condamné par le passé pour des actes de violences, il sera jugé aujourd’hui en début d’après-midi, suivant la procédure de comparution immédiate.

Le Télégramme
Aucun bus ne circule dans l’agglomération brestoise samedi matin “suite à l’agression violente d’un conducteur dans la nuit de vendredi à samedi”, indique la compagnie Bibus sur son site internet. “Notre collègue a été frappé d’une vingtaine de coups de poings au visage, c’est un acte gratuit, d’une violence inouïe”, a indiqué à l’AFP Thierry Craveur, délégué CFDT. Les faits se sont déroulés en fin de service. Selon le syndicat, l’agresseur “surexcité”, a pris la fuite après avoir frappé le conducteur sans raison apparente à deux reprises. “La décison de rentrer au dépôt ce matin a été une décision conjointe, direction et syndicat”, a précisé M. Craveur. Une rencontre entre la direction et les représentants du personnel est prévue à 10H3O. Selon le syndicat, le conducteur qui n’a pas été hospitalisé est “très choqué, marqué psychologiquement”. “Nous espérons un renforcement des mesures de sécurité”, a ajouté M. Craveur. La reprise ou non du trafic sera décidée après la réunion.
TF1

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