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Chronique d’ivan Rioufol du 30 mai 2012.

Le discours dominant dans le monde arabo-musulman est hostile à l’Occident et à ses religions. Pourquoi ne parle-t-on jamais d’ «Occidentalophobie» ? (Hamid Zanaz)
La défaite de Nicolas Sarkozy, le 6 mai, a été comprise, par les liquidateurs de l’identité nationale, comme leur propre victoire. Pour eux, rien n’est plus insupportable à entendre que les références à l’histoire et à la civilisation occidentale.
Mardi, dans L’Humanité, l’historien Nicolas Offensdadt invitait à «sortir d’urgence du ‘roman national‘», en critiquant l’ «héritage sarkozyste» qui reposerait «sur une histoire de «la gloire française’ à vocation identitaire et bling-bling, conçue par des grands hommes, de grands événements» (1). Ce drôle d’historien, qui prône un «usage modéré de l’histoire avec des références républicaines valorisant la période postrévolutionnaire», espère bien que les socialistes abandonneront le projet de Maison de l’histoire de France, accusé d’avoir été «pensé comme une illustration historique de l’identité nationale». Aucune critique n’avait évidemment été portée quand il s’était agi d’ouvrir la Cité nationale de l’histoire de l’immigration, Palais de la Porte Dorée, à Paris. […] Ce choc [de civilisation], que nient les autruches, est bien sûr une réalité comme le rappelle Hamid Zanaz, qui sait de quoi il parle pour en être le témoin [ L’islamisme vrai visage de l’islam, Les éditions de Paris]: «Il serait instructif de traduire aux Occidentaux les médisances et les insultes dont ils sont l’objet dans la presse, dans les prêches et dans les déclarations politiques… !» […] Blog d’Ivan Rioufol

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