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Du personnel supplémentaire a été déployé dans les zones frontalières en Suisse romande et au Tessin pour contrer une criminalité en hausse. Les gardes-frontière ont en outre été équipés de matériel plus sophistiqué.
 

Une criminalité transfrontalière en provenance de l’Hexagone, composée avant tout de Français d’origine maghrébine,

touche notamment les cantons de Genève, Vaud, Neuchâtel et Jura.
Equipement renforcé

Ces criminels, qui ont sans cesse de nouveaux chefs et se répartissent le travail, sont équipés de fusils d’assaut, de mitraillettes et même de roquettes anti-char. Ils deviennent de plus en plus violents, relève Jürg Noth, chef du Corps suisse des gardes- frontière.


Les gardes-frontière ont dû être équipés en conséquence. Outre de meilleurs gilets pare-balles, des barrages routiers avec filets leur ont été fournis, qui permettent de stopper «efficacement» des véhicules.
Des caméras vidéo supplémentaires sont aussi installées aux frontières. L’engagement des nouveaux drones, qui vont être achetés par le Département de la défense, est également prévu.
Outre les attaques à main armée, les piratages de bancomat sont également en hausse. «Nous arrêtons actuellement au moins une bande d’escrocs au bancomat chaque semaine», relève Jürg Noth. La contrebande a également le vent en poupe, avec un point chaud aux frontières orientales et septentrionales de la Suisse.
Il s’agit avant tout de petite contrebande, probablement liée au tourisme des achats transfrontaliers, précise Jürg Noth.
Le Matin

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