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Un Tibétain est mort et un autre s’est grièvement blessé en tentant de s’immoler par le feu dimanche à Lhassa, la capitale du Tibet qui jusque-là n’avait pas enregistré de tels actes désespérés, accomplis en réaction à la tutelle implacable de la Chine.
Les deux hommes se sont transformés en torches humaines au coeur de cette ville historique du plateau tibétain. Lhassa est l’actuel chef-lieu de la région autonome du Tibet, elle-même située dans le sud-ouest de la Chine.
La ville, pratiquement toujours fermée à la presse étrangère et ouverte aux touristes s’ils sont détenteurs d’un laissez-passer, est placée sous haute sécurité depuis les violences qui s’y sont déroulées en 2008. (…)
Qi Zhala avait également demandé une répression accrue contre les activités “séparatistes”, selon lui fomentées par la “clique” du dalaï lama, le chef spirituel exilé des Tibétains, honni par Pékin. La Chine affirme avoir “libéré pacifiquement” le Tibet et amélioré le sort de sa population en finançant le développement économique de cette région pauvre et isolée.

Mais de nombreux Tibétains ne supportent plus ce qu’ils considèrent comme une domination grandissante des Hans, l’ethnie fortement majoritaire en Chine, et la répression de leur religion et de leur culture.

Le nouvel Observateur

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