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Addendum : Moins d’une semaine après sa sortie de prison, Jean-Marc Rouillan a retrouvé hier l’entrée des Baumettes à Marseille. Le co-fondateur d’Action directe est venu protester contre “l’industrie carcérale”, aux côtés d’une douzaine de militants du Nouveau parti anticapitaliste (NPA)… En silence.
Car en 2008, sa semi-liberté avait été révoquée pour une interview dans laquelle l’homme déclarait qu’il ne “crachait pas” sur tout ce qu’il avait fait. Propos qui lui valurent de retourner en prison pour deux ans et demi. Il a donc apporté un soutien aussi mutique que médiatique aux candidats marseillais du NPA aux législatives.

La Provence
(Merci à Lilib)
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Jean-Marc Rouillan, le dernier membre du noyau dur d’Action Directe, condamné pour assassinat en 1987, bénéficie d’une liberté conditionnelle depuis ce vendredi matin.
Sorti dans la discrétion, Jean-Marc Rouillan, en semi-liberté depuis un an, s’est ensuite rendu à l’inauguration du local de campagne du Nouveau parti anticapitaliste (NPA). Le cofondateur de l’ex-organisation armée d’extrême gauche, 59 ans, a dit ne pas ressentir « d’excitation particulière ».
Jean-Marc Rouillan restera soumis pendant six ans à de nombreux contrôles. Il devra résider dans le département des Bouches-du-Rhône, indemniser les victimes à hauteur de 150 euros par mois et ne pas porter d’armes. « Je suis interdit de séjour dans tous les départements frontaliers et les grandes villes », a-t-il aussi relevé.
L’ancien activiste, qui continuera à travailler pour la maison d’édition Agone à Marseille, qui n’a « pas le droit de parler précisément des faits » pour lesquels il a été condamné, a « plusieurs livres en préparation ». Il a déjà publié une dizaine d’ouvrages.
Avec les trois autres membres du groupe, Jean-Marc Rouillan avait été arrêté et condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, notamment pour les assassinats de l’ingénieur général de l’armement René Audran et du PDG de Renault Georges Besse.
Ouest France

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