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Antoine Buéno, l’homme qui a osé s’attaquer aux sacro-saints Schtroumpfs avec son « Petit Livre bleu » (un dangereux brûlot sorti en 2011, qui démontrait brillamment que les minipersonnages de Peyo étaient peut-être racistes, antisémites, misogynes, et on en passe). Un an après ce crime de lèse-Schtroumpfs, ce jeune prof de Sciences-po récidive sur les planches : « Et si les Schtroumpfs étaient nazis ? »
C’est vrai, quoi, c’est curieux, cette société « collectiviste » où tout le monde porte le même uniforme, où le chef décide de tout tel un dictateur, et dont le pire ennemi, Gargamel, adore l’argent, porte un nez crochu et appelle son chat Azraël… « Ça ne vous rappelle rien? » interroge Antoine Buéno, déguisé en conférencier à l’ancienne, blouse, cravache et sourire moqueur.
Les Schtroumpfs ne seraient-ils pas plutôt des staliniens qui s’ignorent? « Le Grand Schtroumpf ressemble à Marx et s’habille en rouge. Et on ne s’évade pas du village des Schtroumpfs, comme au goulag! » Racistes, les petits lutins? Dans l’album « les Schtroumpfs noirs », les « mauvais » ont la peau noire… Misogynes? « La Schtroumpfette vient semer la zizanie, elle est blonde et passe son temps à faire le ménage ou la vaisselle. » En tout cas, le monde schtroumpf est totalitaire : « Il n’y a pas d’opposition, le Grand Schtroumpf concentre tous les pouvoirs! »

Le Parisien

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