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Après plusieurs essais cinématographiques infructueux Merzak Allouache a fini par concocter un beau film Le repenti. C’est d’ailleurs l’un des rares films algérien réussi traitant de la décennie noire.
Mais sa projection à Cannes a véritablement relancé la polémique sur le financement du cinéma algérien.

Mais comment un film qui n’a bénéficié d’aucune aide financière algérienne a atterri à Cannes pour représenter l’Algérie ?

C’est simple, il suffit d’adresser votre demande au Centre national de la cinématographie française (CNC), qui se fera un plaisir de vous décrocher un budget.
Il faut pour cela montrer des images négatives de votre pays, de multiplier les clichés, si possible de parler français et la cerise sur le gâteau c’est de critiquer le pays qui vous a refusé le financement pour justifier la réponse du CNC.
Le film a reçu également le financement du Fonds sud généralement accordé par le ministère des Affaires étrangères françaises et l’institut français d’Algérie. C’est dans ce contexte que le réalisateur Merzak Allouache a réussi à décrocher le financement de son film : 110.000 euros, presque l’équivalent de ce que donne le FDATIC algérien. (…)
El Moudjahid

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