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Pour El Mouhoub Mouhoud, professeur d’économie à l’université Paris-Dauphine. Il est également membre du conseil scientifique du Think Tank Terra Nova et du Cercle des économiste arabes. Il estime qu’il faut aborder la question de l’immigration de travail de « manière rationnelle » en s’inspirant de ce qui se fait à l’étranger en particulier aux Etat-Unis et améliorer son classement en «termes de population résidente».

Il faut également éliminer ou réduire fortement les prélèvements sur les transferts des migrants, qui représentent aujourd’hui la première source d’entrée de devises dans les pays en développement.
Contrairement au matraquage sur le sujet, la France n’est plus un grand pays d’accueil. En flux, l’accueil d’immigrés permanents se situe entre 160 000 et 180 000 personnes par an lorsque l’on considère l’ensemble des personnes qui viennent s’y installer, ce qui représente 0,2 % de la population française. […]La prise en compte des immigrés en situation irrégulière ne change pas ce classement [de l’OCDE]. En France, la seule estimation dont nous disposons avance un chiffre de 200 000 à 400 000 en stock. […] En troisième lieu, une politique d’immigration efficace est une politique qui favorise la mobilité des migrants en garantissant la transférabilité et la continuité des droits. Cela permet aux migrants de retourner, investir et travailler dans les pays d’origine sans perdre leurs droits d’immigrés. Ils sont ainsi encouragés à la prise de risques d’investissement dans le pays d’accueil et dans le pays d’origine.
Il faut ensuite repenser complètement la coopération de l’Union européenne, et de la France en particulier, avec les pays du Sud, et tout particulièrement du sud de la Méditerranée. […] Le Monde

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