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«IL ne se passe pas une journée sans que l’on m’interpelle en me demandant où en est l’enquête. » Thierry Thomas, maire de Boué, a été l’un des premiers, le 18 février, à découvrir l’ampleur des dégâts. Un cauchemar éveillé pour ceux qui ont contemplé le désastre. Dans le petit cimetière du village, certaines allées étaient devenues impraticables tant il y avait de débris. Les casseurs se sont acharnés, brisant la moindre plaque, le moindre vase, déchiquetant le moindre bouquet de fleurs, descellant et brisant quelques crucifix au passage. Les vandales n’ont épargné aucune tombe se trouvant dans un périmètre proche de l’entrée du cimetière.
Au total, 96 tombes ont été saccagées. Quant au montant chiffré des dégradations, établi plusieurs semaines après les faits, il donne le tournis : « Il s’élève à 120 000 euros, mais au-delà de cette somme conséquente, l’impact psychologique a été énorme. Ça reste ancré dans les têtes. On n’est pas habitué à ça, ce qui a choqué d’autant plus. La population a besoin que la justice passe pour retrouver l’apaisement. »
Trois mois après, au cimetière de Boué, les objets vandalisés n’ont pas tous été remplacés, loin de là. Deux raisons avancées : le coût et puis la crainte qu’une vague de dégradations ne soit commise à nouveau. (…)
L’Union
(Merci à Antibarbare)

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